dimanche 30 octobre 2005

PORT GHALIB - MARSA ALAM, HAUTE ÉGYPTE


PORT GHALIB - MARSA ALAM

HAUTE ÉGYPTE (MER ROUGE)


Cet article commence à PORT-GALIB, Egypte
Le 13 décembre 2005
Mes coéquipiers sont Gilbert GAMBARDELLA et Jeff PADOVANI
Soeur Anne, 
ne vois-tu rien...

L’escale vient à point. Fatigués par une semaine de près serré où l’objectif nous narguait pile dans l’axe d’un vent qui ne nous lâchait pas les baskets en dessous de 30, quand ce n’était pas 40 nœuds dans ses accès de mauvaise humeur. Sans l’appoint de la voile Perkins 82 chevaux, un peu bruyante mais efficace, nous serions encore à tirer des bords plats entre le rail des cargos et la côte frangée de récifs. J’avais déniché cette marina en fouinant sur Internet.


jeudi 13 octobre 2005

YEMEN - ADEN, L'EDEN DISPARU


YEMEN  

ADEN, L'EDEN DISPARU


Cet article commence au YEMEN
Le 13 novembre 2005
Mes coéquipiers sont Gilbert GAMBARDELLA, Jean-François dit Jeff PADOVANI

Drapeau animé du Yémen par Pascal Gross


Depuis hier, nous longeons les côtes du YEMEN. Les histoires de pirates nous encombrent l’esprit encore plus que les cargos qui nous passent sagement sur bâbord. En attendant, ce sont les filets dérivants qui nous posent problème. Ils sont signalés par un feu scintillant blanc ou rouge d’un côté et par le chalutier seulement éclairé d’un pâle feu de poupe. Il nous est arrivé de tomber nez-à-nez avec une longue chaîne de bidons flotteurs. La seule parade : moteur au point mort en catastrophe, suivi d’un large détour. Il y en a des kilomètres.


mercredi 12 octobre 2005

SULTANAT D'OMAN - DÉLICATE MASCATE


SULTANAT D'OMAN  

DÉLICATE MASCATE 


Cet article commence à GOA, Inde
Le 15 octobre 2005
Mes coéquipiers se sont enfuis, croisière en solitaire, puis Gilbert GAMBARDELLA, Jean-François PADOVANI dit Jeff.

Drapeau animé d'Oman par Pascal Gross


(Photo du net)

Le feu aux fesses, je suis pressé de fuir GOA, ses latrines à ciel ouvert, ses fonctionnaires filous et ses poubelles flottantes. L’annexe dégonflée attachée sur le pont, l’ancre à poste, le cap pointe sur Oman. Nuit constellée d’étoiles au firmament et des lueurs de multiples cargos sur la mer. Vigilance incessante. Je campe dans le cockpit. La veille, rythmée par le tumulte d’un minuscule réveil et hachée par les errements des navires, devient vite un enfer.


mardi 4 octobre 2005

OTAGE À GOA : LES INDES


OTAGE À GOA : LES INDES


Cet article commence à MALÉ, Maldives
Le 4 octobre 2005
Mes coéquipiers sont Michel????????????. et Philippe.???????????????? débarquants, puis je reste seul.

Drapeau animé d'Inde par Pascal Gross



... hors couchette douillette !

4 Octobre 2005, 5 heures 30. De mal gré, l’équipage est jeté hors couchette douillette par le doux ronronnement du Perkins. Pamplemousse abandonne lentement la darse tout aussi douillette du port de MALÉ alors qu’une aube rose bonbon colore à peine les montagnes de containers.


Les voiles portées par un vent lui aussi pleurnichard, apportent un soutien presque symbolique. Cahin-caha, l’atoll THODDOO, prés duquel notre route tangente, est bien attrayant pour une plongée à la volée. Las ! la côte est accore et le mouillage pas rassurant. Adieu bel atoll, vive la mer libre qui pointe à l’étrave. Le vent dans le nez, il faut choisir le moins mauvais bord ! Sur tribord, cap sur Nord-Maldives, bâbord sur les Seychelles ! Cornélien ! Surcroît de soucis après deux jours de cette progression lente et éprouvante : l’alternateur neuf made in Malé ne fournit plus que 12 ampères. Réduction drastique est ordonnée de la consommation d’énergie électrique.


samedi 1 octobre 2005

LES MALDIVES - MALÉ




LES MALDIVES : MALÉ


Cet article commence à MALÉ, Iles Maldives
Fin juin 2005
Mes coéquipiers sont Michel ?????????, Philippe??????????


Drapeau animé des Maldives par Pascal Gross

La hâte de mettre pied à terre nous fourmille jusqu’aux orteils. MALÉ se dévoile timidement sous un ciel cotonneux. Sous son canotier hérissé de buildings, elle ne ressemble en rien à un paradis tropical. Sur tribord, une île basse et longiligne s’est faite l’hôte de l’aéroport international.


En face, encore une île, presque un îlot, où cohabitent un resort et le dépotoir fumant. Nous sommes parqués encore une fois dans une darse étroite du port de commerce, les fesses de Pamplemousse au ras des parpaings de la digue. Mohamed, responsable de l’Antrac, est notre agent désigné