DE CADIX À TANGER
Cet article commence à CADIX, Espagne
Mes coéquipiers sont Edmée, Alice et Patrice HASSANI
Le vent dépasse les 20 nœuds, debout évidemment. Patrice se révèle habile à la manœuvre. Il comprend immédiatement. C’est pas la tempête, mais pour une mise en bouche, ce n’est pas non plus l’idéal. Le courant est contraire. Pour entrer dans le chenal, il faut laisser porter presqu’à 180 degrés de notre route. Le résultat est que nous avons maintenant un fort courant et vent portant. Il y a une circulation incroyable dans ce goulet qui se rétrécit de plus en plus. Une multitude d’embarcations sont mouillées sur corps-morts sur bâbord. Sur tribord avant se profile la petite marina.
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CADIX. L'HOTEL DE VILLE |
Il faut mettre bout au vent pour affaler la grand-voile rapidement, car la vitesse est trop forte et l’espace de manœuvre étroit. Par bonheur, dès mis bout au vent, le bateau s’arrête pile par l’effet conjugué du vent et du courant mais il se met à culer aussi très rapidement. Je le remets dans le sens du goulet, travers au vent. A sec de toile et au point mort, nous filons à 4 nœuds. Il faut trouver rapidement un coin pour mouiller, ou en tout cas faire demi-tour. Je repère un espace suffisant pour faire la manœuvre.
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