SALE COUP À MELILLA
Ce mouvement d'humeur éclate à MELLILA, enclave espagnole au Maroc
Le 21 août 2009
English version below.
Je suis arrivé au « Puerto Deportivo » de Melilla, le vendredi 21 août
à 12h45 et, dès le premier contact avec les gens de la marina, j’ai dit deux
choses :
- Tout d'abord, que je voulais laisser mon bateau pendant six mois pour passer
l'hiver.
- Deuxièmement, que j'avais une fuite sur une conduite d'eau de mer et besoin
d'un mécanicien.
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PUERTO DEPORTIVO DE MELILLA (Photo du net) |
On me dit alors : « Rien ne
peut être décidé un vendredi. Tous les commerces sont fermés jusqu'à lundi.
»
Nous décidâmes alors
d'aller à Malaga, attirés par les nombreux terrains de golf de la Costa del
Sol. Un membre de mon équipage prit son avion de retour à Malaga pour la France
et nous étions de retour le samedi 29 août à
05h10 du matin, pour le week-end. Sur notre chemin du retour le problème avec
le tuyau d'eau salée s'était aggravé et
nous avons eu à pomper presque constamment.
Le lundi j’allai à la
capitainerie de la marina pour remplir un formulaire de connexion Wi-Fi et obtenir
les prix pour laisser mon bateau pendant six mois. Le responsable, aimable
et serviable, me donna les deux.
Le mardi, je revins, pour me plaindre que la Wi-Fi se déconnecte si souvent
qu'il est impossible de travailler. L'homme
sympathique que j’avais rencontré était en repos. J'ai été reçu par monsieur
Antonio Castro, qui semble être un « jefe de policia de la capitania portuaria ». Je lui demandai
également de me faire une facture officielle pour le séjour du bateau dans sa
marina. Il
la fit volontiers.
Le lendemain, je revins commander
et payer la levée du bateau. C’est
alors qu’il m’annonça qu’il n’y avait pas de place pour moi pour les six prochains
mois. J’étais
furieux. Je
dis : « Pourquoi, hier, il y
avait de la place et aujourd’hui non ? » Il me dit embarrassé
avoir de la place pour ceux qui réservent longtemps à l’avance. Comment ? Par
quel moyen ? Nul
ne sait ! C’est
seulement une excuse pour refuser une personne qui lui déplaît. Je sais que ce n’était pas vrai, puisqu’il a incité un autre
voilier français à rester et qu’il était visible que la marina
était loin d’être pleine.
C’était un gros problème pour moi pour de nombreuses raisons. D’abord mon vol de
retour en Nouvelle-Calédonie était réservé pour le 7 septembre, ne me laissant pas
beaucoup de temps pour trouver une autre marina, résoudre le problème de fuite
et organiser le bateau pour un nouveau voyage, seul cette fois, le dernier équipier
m’ayant quitté deux jours plus tôt après m’avoir aidé à désarmer le bateau.
J’ai alors travaillé dur depuis 6 heures du matin pour remettre la grand-voile. J’ai trouvé une marina à
proximité de Melilla dont la sympathique équipe de mécaniciens me promit de
faire tout son possible le lendemain matin
pour résoudre le problème de fuite.
Dans l’après-midi du 4, je suis retourné à la marina payer la facture que j’avais
laissée sans payer. J’étais
tellement furieux que j’avais oublié. Monsieur
Castro me dit alors d’un air accablé : « Je vais faire une exception pour vous ! »
Il va faire une
exception ! Je
vais mourir de rire ! Il
aurait dû attendre le 7 au matin, pour décider ça !
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Je ne suis pas une girouette.
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Il se mit alors à rédiger
une nouvelle facture. Quand
il eut fini, j’ai
payé la facture de la montée, j’ai laissé sur son bureau sa nouvelle facture
long séjour, et j’ai… mis les voiles.
Je ne suis pas une girouette. Quand
je dirigeais mon entreprise, j’enseignais ceci à mes vendeurs : « Ce
n’est pas moi, qui vous paie, CE SONT LES CLIENTS. » Il semble que cette évidente
sentence soit entièrement inconnue ici. Spécialement de ceux qui ont dans leurs
fonctions des contacts avec des étrangers.
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MISSING
AFFAIR IN MELILLA
I make this little fuss in English because it is the international
language known by almost everybody specially those who have contact in their
function with foreigners.
I arrived in Porto Deportivo of Melilla on Friday 21st of
august at 12.45. At the first contact with people of the marina, I said two
things.
-
First I wanted to leave my boat for 6 months to go through the winter.
-
Second, I had a leak on a salt water pipe and need a mechanic engineer.
One said me: nothing can be decided on Friday. All businesses are closed
until Monday. Then we decided to go to Malaga drawn by the numerous golf
courses in the Costa del Sol.
One of my crew flew back in France from Malaga. We were back the Saturday
29 of august. At 5.10AM. Yet for the week end.
On our way back the problem with the salt water pipe get worse. We had to
pump almost constantly the salt water leaking. On Monday I go to the
capitania de la marina to complete a fill to get the Wi-Fi and to get price
for leaving my boat for 6 months. The friendly and helpful man in charge gave
me both.
The 1st of September, I come back to the marina to claim about the Wi-Fi
which was disconnecting so often that it was impossible to work. The friendly
man was day off. I was received by Mister Antonio Castro who seems to be a
jefe for the policia portuario de capitania. I ask also for having an
official invoice for the stay of the boat in the marina. He voluntary made
it.
The day after, I came to ask and paid for the lifting of the boat. Then he
announces there is no room for me for the 6 following months. I was furious.
I said why yesterday there was room and today no? He makes a confusing fuss
saying having room for those who book long time before. How? By which way? No
body knows! It’ a good excuse to decline anyone who dislikes him. I know it
was not true as he pushed hard to another French yacht to stay and it’s
visible the marina was far to be overfull.
It was a big problem for me for numerous reasons. First my flight back to New
Caledonia is for the 7th of September, no leaving me with much time to find
another marina, to solve the problem of the leak in the motor, to re organize
the boat for a new trip, this time alone, because the last crew had left 2
days ago after having helped me to disarm the boat.
Then I worked hard since 6AM to put the sail on back. I found a marina close
to Melilla. The sympathic team of mechanic promise to make all the possible
tomorrow morning to solve the leak problem.
In the afternoon of the 4, I went to the marina to pay the famous invoice that
I left behind. I was so furious I had forgotten it. Mister Castro said me
sickly: I will make an exception for you! He will make an exception. I will
die of laugh. He should have wait until the 7th in the morning to decide
that. And he starts to write a new invoice. When he finished. I paid the
invoice for the lift and left the invoice for the long stay on the counter
and sail off.
I am not a weathercock. When I run my business, I teach my sellers: It’s
not me, who make your salary, it’s the clients. It seems that this true motto
is fully forgotten here.
Specially those who have contact in their function with foreigners.
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