MADRID, C’EST CAPITAL
Cet article se déroule à MADRID
Juillet 2010
Mes coéquipiers sont (est) Edmée, étape terrestre
Entrée en matière avec la visite du MUSEO DEL JAMON. En fait, un magnifique et succulent restaurant qui justifie sa dénomination par l’étalage exubérant de jambons au fumet envahissant, exposés de toutes parts.
La plaza de COLÓN est l'une des places centrales de Madrid, en Espagne. Elle porte le nom de Christophe Colomb. Elle possède un vaste espace ouvert connu comme « Jardins de la Découverte ». Dans cet espace se trouve le Centre Culturel de la Ville de Madrid et le monument de Christophe Colomb, de style néogothique, érigé entre 1881 et 1885.
Le musée REINA SOFIA est consacré aux arts contemporains. Il couvre la période de 1900 à nos jours. Il a ouvert ses portes en 1990. Sa collection permanente a été inaugurée en septembre 1992. Il a été nommé ainsi en l’honneur de la reine Sofia, épouse de Juan-Carlos 1er. Il renferme une multitude d’œuvres modernes, dont la pièce maîtresse est GUERNICA, le tableau de Picasso. La foule qui se presse pour photographier cet immense tableau est dense. Il faut une patience à toute épreuve pour attendre le moment où un trou dans les spectateurs permettra de photographier l’œuvre dans son entier. Outre Picasso, bien représenté, on peut y admirer des œuvres de Dali, Miro et tant d’autres.
Le dimanche commence par le marché aux puces de la place Latina, réputé pour son activité débordante. Nous chinons d’exposant en exposant, de ruelle en ruelle jusqu’à la plaza MAYOR. Elle fut construite en 1618 par Juan Gomez de Mora, elle remplace un ancien marché. Une statue équestre de Philippe III est installée au centre. La plaza Mayor a toujours été le centre le plus actif de Madrid. Dans le passé s’y déroulaient des spectacles en tous genres, dont les jugements de l’inquisition, inévitablement suivis par les bûchers, étaient parmi les plus prisés. Nous y achetons des billets de banque anciens, qui agrémenteront la collection du cousin Christian.
Le gros morceau, c’est le MUSEE du PRADO. L’une des plus grandes pinacothèques du monde. Elle renferme des œuvres européennes à la pelle : flamandes, françaises, espagnoles, italiennes et allemandes. On en prend plein les yeux. Le bâtiment a été construit en 1786 pour servir de quartier général de l’infanterie. Les troupes de Napoléon l’occupèrent pendant la guerre d’Espagne. Ce n’est qu’en 1819 qu’il est devenu le musée royal de peinture. Passionnant mais épuisant. Nous rentrons à l’hôtel sur les rotules.
Le lundi 19, nouvelle visite à la gare d’ATOCHA pour faire connaissance avec le monument à la mémoire des attentats du 11 mars 2004. C’est la plus grande gare de Madrid, et un chef d’œuvre de l’architecture ferroviaire du XIXe siècle. Un immense jardin, garni de bassins où batifolent d’innombrables poissons rouges et tortues, agrémente l’intérieur.
Bus pour cette autre place emblématique de Madrid : La plaza de CIBELES. Elle se trouve à la croisée des quartiers madrilènes du CENTRO, du RETIRO et de SALAMANCA. Au centre de la place, se trouve la fontaine qui a transmis son nom à la place : la déesse CYBELE. Elle fut édifiée en 1772. On trouve une copie moderne de cette fontaine à MEXICO sur la place du même nom. Autour de la place, on trouve le PALAIS de BUENAVISTA, le PALAIS de LINARES, le PALAIS des COMMUNICATIONS et enfin, l’édifice de la BANQUE D’ESPAGNE.
Métro pour la PUERTA DEL SOL, l’une des plus importantes de Madrid. C’est ici que se rencontrent les jeunes pour aller à la Plaza Mayor ou pour vadrouiller dans les quartiers de l’ancienne Madrid.
La conception de la Puerta del Sol a débuté en 1859 et s’est poursuivie grâce à José Bonaparte, frère de Napoléon. Elle est au centre géométrique de la capitale. Elle est aussi le point kilométrique zéro des distances à Madrid et c’est aussi à partir du kilomètre zéro que commencent toutes les rues de la ville.
Le 20 octobre, métro en direction du PALACIO REAL DE MADRID ou Palais d’Orient. C’est la résidence officielle du roi d’Espagne. Elle est située sur la place d’Orient, au centre de la capitale. Sa surface occupe 135.000 m2, en faisant le plus grand palais d’Europe après celui du LOUVRE, avec 3.418 chambres. Les bâtiments entourent une gigantesque place centrale. Le palais fut construit entre 1738 et 1755 par Philippe V.
La cathédrale de l’ALMUDENA qui jouxte le palais ne nous a pas épatés. Il faut dire que les cathédrales à travers le monde sont tellement majestueuses, qu’en voir une qui ne casse pas trois pattes à un canard est décevant.
Au retour, nous faisons un stop-over au Théâtre de Madrid. On ne visite pas. Par contre, il s’y joue un opéra le soir même. Le prix nous semble exorbitant pour un opéra dont le ténor n’est pas même mis à l’honneur. En rentrant à l’hôtel, nous voyons une pub pour la dernière soirée de l’opéra qui joue Verdi, avec en vedette Placido Domingo. Edmée est en rage de rater cette occasion unique d’assister à un tel spectacle. Elle en veut à la guichetière qui aurait dû nous dire : " C’est cher parce que c’est pas n’importe qui, qui chante, c’est notre copain Placido !"
Achat d’une valise supplémentaire au Corte Ingles, qui offre un bon de réduction au snack du centre commercial. On se laisse prendre à ce qui s’avère être une grosse arnaque !
Aujourd’hui, départ pour PALMA DE MAJORQUE à 21h30. En attendant, vu que les valises sont prêtes dès 9 heures, en route pour le quartier du RETIRO.
C’est un parc de 118 hectares. Un des lieux les plus populaires de Madrid, dans lequel, parmi d’autres particularités, se trouve le majestueux monument à la mémoire d’ALPHONSE XII qui se trouve en plein milieu du parc et à une des extrémités d’un lac ou rameurs et cygnes se partagent la vedette. C’est en 1902 qu’un concoursfut lancé par la reine mère Maria-Christina, suivi d’un appel d’offres. Le vainqueur fut l’architecte José Grases, avec un projet grandiose formé d’une grande colonne ornée d’un nombre important de sculptures entourant la statue équestre du roi au sommet de la colonne. L’ensemble mesure 30 mètres de haut, 86 mètres de long et 58 mètres de large. Les allégories de dieux grecs chevauchant des montures aquatiques plus ou moins monstrueuses se laissent admirer.
J’oubliais la PUERTA DE ESPAÑA, qui ouvre sur le parc et mène aux différents points d’intérêt. En toute logique, j’aurais dû commencer par là, qui est le sens de la marche. Ensuite LA ROSALEDA, la roseraie, réalisée en 1915. Les roses n’ont pas fané depuis ! Après le monument d’Alphonse XII, vu plus haut, nous arrivons à la FUENTE DE LA ALCACHOFA, dessinée par Ventura Rodriguez, et construite en 1781 en pierre calcaire. Enfin el FUENTE DEL ANGEL CAIDO, la fontaine de l’ange déchu. Construite en 1885, elle est inspirée de celle d'el Paraiso Perdido de MILTON. Sur sa partie inférieure, des visages d’êtres infernaux garnissent le pourtour.
Plus loin, le palais Velasquez. Contrairement à son nom, il n’a aucune relation avec le célèbre peintre espagnol, mais la visite n’en reste pas moins passionnante par les collections surréalistes, les films court-métrages un tantinet surnaturels et les compositions hyperréalistes à base d’objets communs.
Pour finir, EL PALACIO DE CRISTAL clôt la visite. Il fut élevé en 1887, à l’occasion de l’exposition des îles Philippines où furent montrées différentes fleurs originaires de cette partie du monde. Il vaut le coup d’œil, mais plus le temps de trop s’attarder, car le jour s’effiloche.
En raison d’une grève des contrôleurs aériens (nous sommes en Europe, que diable !) notre vol est retardé. Il n’était déjà pas matinal ! C’est à plus de 23 heures que l’avion se pose sur la piste. ===OOO=== |
dimanche 15 août 2010
MADRID, C'EST CAPITAL !
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