mercredi 28 septembre 2011

VARSOVIE 28 SEPTEMBRE 2011



VARSOVIE





Cet article commence à BERLIN
Le 28 septembre 2011
Mes coéquipiers sont (est) Edmée

Royal Castle Square Varsaw
Le 28 Septembre, départ pour Varsovie via Copenhague prévu à 14h20. Le vol est annoncé avec 20 minutes de retard. En fait il en aura presque 45. C’est un MD70, triréacteur qui vole encore parce que c’est la mode. Tous ses sisterships se sont déjà crachés depuis longtemps. C’est le dernier de la série. A la prochaine escale, il entre direct au musée de l’air, s'il arrive à bon port. En fait il s’avère très confortable et silencieux. Au moins, on va mourir en silence. On y entre par l’arrière et on en ressort pas entier. Nous sommes placés à l’arrière, presque sur le réacteur. Au poil pour le débarquement ce sera super rapide. Manque de bol, à l’arrivée l’avion se met à une passerelle, la porte arrière reste obstinément fermée. Nous sommes les derniers à débarquer. 


Course marathon pour trouver le « Transfert Counter » Il y a une queue pas possible au comptoir de la compagnie SAS. Notre vol pour Varsovie a décollé depuis un bon moment déjà. Quand c’est notre tour, on nous propose un vol via Hambourg qui arrive à neuf heures du soir. On fait la grimace. Première question : Comment nos bagages enregistrés jusqu’à Varsovie vont-ils se retrouver dans cet embrouillamini ? Un des responsables découvre un vol direct qui arrive un peu plus tard. Nous choisissons celui-là eu égard à nos encombrants bagages. La compagnie offre le diner mais nous ne dormirons pas avec la petite sirène. Varsovie Airport, tout beau tout neuf mais dénudé au possible.
On nous avait dit : surtout prenez un « super taxi », les autres sont des voleurs. C’est bien joli mais ils arborent tous un "super taxi" en lettres énormes.


Palais sur l'eau Parc de Chopin

Course poursuite pour en agripper un.  On tombe sur un grand dégingandé genre Gary Cooper à la  bouille sympathique. Il ne parle pas un mot autre que polonais. Ca limite la conversation. On lui montre l’adresse de l’hôtel. Il part en trombe. On roule, on roule. Brusquement  la file de voiture ralentit terriblement. Le chauffeur se tourne vers moi et dit avec un sourire complice : radar. Mot international. Un kilomètre plus loin la file reprend son rythme d’enfer. On nous avait dit aussi : le centre-ville est à cinq kilomètres de l’aéroport. On a du mal comprendre, ça devait être cinquante. On roule presqu’en rase campagne. Il s’arrête, redemande le papier sur lequel est écrit le nom de l’hôtel. Il le montre à une tenancière de petite épicerie qui s’apprête à fermer sa grille. Apparemment, elle ne sait pas. Il revient à la voiture, baragouine en chinois dans son poste de radio et semble obtenir la bonne information. Il s’évertue à essayer de nous faire comprendre qu’il s’était planté, ce dont on se doutait déjà en entrevoyant les rives de la mer Baltique. Il nous fait signe qu’il arrête le compteur. Il fait un demi-tour tonitruant et la ville réapparaît progressivement. Il nous dépose finalement devant  l’hôtel. Edmée lui tend un billet de 50 zlotys, il n’en veut pas. Elle lui présente un de 100, il refuse, récupère celui de 50 et lui rend 20 zlotys. 30 zlotys pour une telle course, à peine 8 euros, ça ne lui paie même pas l’essence, à ce pauvre diable. Ça n’arrive pas tous les jours.
Le 30 septembre, nous nous procurons à la réception une carte de la ville et quelques indications, notamment l’adresse de l’office du tourisme.

Le Centre Commercial Zlote Varsaw
Varsovie, capitale de la Pologne depuis 1596, est située sur la VISTULE, à 370 km de la MER BALTIQUE. C’est la ville phénix. Elle renaît de ses cendres après que 84% de ses bâtiments soient détruits à l’issue des bombardements de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, elle est le principal pôle économique de l’Europe de l’Est. Elle a donné son nom au pacte tristement célèbre qui avait pour objectif de contrecarrer le pacte de l’Atlantique NORD (OTAN). L’insurrection de Varsovie du 1er août au 2 octobre 1944 : le soulèvement était dirigé contre les forces allemandes dans le but de préserver l’intégrité de la Pologne.


Palais de Varsovie



L’office du tourisme est situé dans une antenne du bâtiment le plus emblématique, LE PALAIS DES SCIENCES ET DE LA CULTURE. Ce gratte-ciel est le 4ème  plus haut d’Europe, avant la tour Montparnasse. Les habitants de Varsovie disent que le seul polonais heureux est le gardien du Palais car il est le seul qui ne voit pas ce palais. 


Le Palais des Sciences 
et de la Culture
On nous reçoit gentiment mais avec un manque d’information évidente. Il est vrai qu’entre les circuits des tramways, des bus et des trains il y a de quoi se paumer. Il faut s’appeler Edmée Deschamps pour être à l’aise dans ce capharnaüm.  Je traîne la patte de plus en plus. Les arrêts deviennent de plus en plus fréquents et impératifs. Première escapade en bus vers la vieille ville. C’est le plus vieux quartier historique de Varsovie. Le quartier date du XIIIe siècle. Le cœur en est la place du marché, toujours très animée avec ses restaurants à la cuisine traditionnelle, disons campagnarde presque, ses cafés et ses nombreuses boutiques. 


Les témoignages de l’architecture médiévale ne manquent pas tels les remparts de la ville, la Barbacane, qui est une énorme fortification et la CATHEDRALE SAINT-JEAN. Construite au XIVe siècle, elle fut détruite par l’occupant allemand et reconstruite après la guerre. C’est sur LA PLACE DE LA VICTOIRE que le plus illustre des  Polonais, le pape JEAN PAUL II a célébré une messe et a fait un sermon remarquable.

Nous visitons le palais sur l’eau dans le parc CHOPIN qui abrite le monument dédié à Chopin ainsi qu’un  château aux sculptures nombreuses  et d’une facture excellente.

LE STADE DE VARSOVIE
(Photo du  net)
Changement d'hôtel, en taxi, à midi. Tramway direction l'immense stade en construction en prévision du championnat du monde de football, organisé conjointement avec l'Ukraine. Rencontre et discussion avec un américain à qui nous servons de guides. Nous le perdons de vue dans la foule qui se presse autour des nombreux stands qui garnissent la grande place que nous aurons décidemment foulée de nombreuses fois. Exit  Cracovie, ce sera pour une prochaine fois. Les douleurs deviennent insupportables. Retour sur Paris au plus vite.


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