vendredi 27 août 2010

FÈS



FÈS



Cet article commence à MEKNES, Maroc
Août 2010
Mes coéquipiers sont (est) Edmée, étape terrestre

Départ pour Fès. Hôtel Ibis. Super piscine et jardin. A peine sortis de l’hôtel, nous sommes assaillis par les taxis et par un baratineur qui se dit guide officiel, etc. J’ai horreur des trop beaux parleurs, ils sont généralement des arnaqueurs. Je refuse dans un premier temps ses services, mais il semble effectivement diriger les opérations. Il nous engage à prendre un jeune taxi et fait avec lui le programme à venir. Arrêt au Mellah (quartier juif), au palais royal de DAR EL-MAKHSEN, le Borj nord avec la visite de la fabrique de céramique. Céramique bleue, évidemment, couleur de Fès, et pour finir, le palais Batha qui est en fait un musée. C’est parti.




Fès
FÈS, la capitale des Idrissides est la deuxième plus grande ville du Maroc après Casablanca, avec une population de 1.040.563 habitants. C'est l'une des quatre « villes impériales » (avec Marrakech, Meknès et Rabat) et aussi la première ville impériale des quatre. La médina (vieille ville), la plus grande du monde, un exemple modèle d'une ville orientale, est placée sous la protection de l'UNESCO ; elle est inchangée depuis le XIIe siècle. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Grenade... Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d'une pioche à l'emplacement des premières fondations. Le voyageur qui venait de loin savait qu'en arrivant aux portes de la ville, c'est à son fondateur et à son saint patron lui-même qu'il demandait l'hospitalité. Pour lui, Fès est la ville de Moulay Idriss.



Les tanneurs


Notre jeune guide est effectivement très cultivé. C’est un vrai guide, qui nous abreuve d’informations que nos petites têtes n’ont la capacité de retenir que très partiellement. Nous refaisons une partie du parcours d’hier, le quartier juif, le cimetière juif, où il faut payer pour entrer. Les célèbres tanneurs, où l’odeur n’est pas en rapport avec la beauté des images. La première université du monde arabe. La vieille ville est de loin la plus belle de toutes les médinas que nous ayons visité. Elle est truffée d’ateliers où les artisans sont tous de véritables artistes.

Nous avons réservé l’après-midi pour le ROYAL GOLF de FES. Il est splendide, mais il y règne une chaleur étouffante. D’après notre caddy, plus de 45°. Il n’est pas jeune non plus, et il respecte le ramadan. Pas même une goutte d’eau. Nous respectons son jeûne et pour ne pas ajouter à sa souffrance, nous nous privons de boire malgré la bouteille dans le sac. Supplice chinois. Dès le dernier trou, il s’éclipse en vitesse pour prendre une douche. Il n’a pas le temps et peut-être pas envie de réclamer un bakchich en supplément de son salaire, alors qu’il l’aurait bien mérité.

Visite de Fès de nuit. Nous tenons à admirer, filmer et photographier la magnifique avenue Hassan II sous son bel éclairage. Ceci avant le dîner dans le palais où nous étions les seuls clients, mais où le programme a été malgré tout strictement respecté. Orchestre de fins musiciens, danse du ventre par deux charmantes jeunes femmes, suivie d’une danse berbère effectuée par une dizaine de danseurs armés de sabres. Un régal  impressionnant. 


La première partie du programme se déroule correctement jusqu’à la fabrique de céramique, sauf que les arrêts sont brefs et que notre chauffeur est à la minute, et qu’il parle un français plus que sommaire. Dès sortis de l'atelier des céramiques, il déclare la visite terminée et nous ramène au point de départ. Edmée hurle. Il ne veut rien savoir. Nous réclamons de parler avec le chef. Un attroupement s’est construit autour de nous, certains prennent notre défense, d’autres celle du chauffeur, qui s’est prudemment éclipsé.

Un spectacle qui ne
laisse pas indifférent
Finalement, le chef des guides arrive. Explications. Il est d’accord avec notre point de vue, appelle le chauffeur récalcitrant. Exige de lui qu’il refasse la tournée. Nous ne voulons pas la refaire avec lui. Un immense noir qui avait pris notre parti et qui parle un français de littérature classique propose un compromis qui sied à tous. 


Demain, il nous servira de guide pour la visite complète de la médina, les tanneurs, l’université, etc. Il semble très cultivé. La soirée et le séjour se terminent après une soirée inoubliable dans un restaurant  installé dans un ancien palais où le dîner est accompagné de diverses attractions qui ne laissent pas indifférent.






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