mercredi 25 août 2010

RABAT




RABAT



Cet article commence à RABAT
Août 2010
Mes coéquipiers sont Edmée, Alice et Patrice HASSANI

La marina répond à la VHF qu’elle va nous envoyer comme promis un zodiac qui nous guidera pour entrer. Le pilote arrive. Après conciliabule et échange d’informations sur les caractéristiques de Pamplemousse, par VHF interposée, il nous demande d’attendre jusqu’à 14 heures que la marée soit pleine haute. Il y a 15 mètres de fond. Je décide de mouiller, surtout pour améliorer le confort et se restaurer un peu. Même si les estomacs ne sont pas très demandeurs, ça passe le temps. Alice émerge de sa couchette, pas très en forme, comme tout un chacun.


LA BARRE DU PORT DE RABAT
(Photo du net)
A 13 heures 30, nous voyons apparaître notre pilote. " On va tenter le coup ! " dit-il ! Encourageant, le docteur ! Il nous donne les instructions. " Il faut y aller franchement, à pleine vitesse pour ne pas risquer d’être pris par le travers, et surtout, suivre parfaitement mon sillage en restant le plus près possible." Et c’est parti, à fond la caisse. La manette des gaz au taquet. Pamplemousse rugit. Il surfe dans les brisants. Je ne quitte pas des yeux le cul du zodiac.

Personne n’a voulu prendre la caméra. A cette vitesse, l’opération ne dure pas des heures. Bientôt, nous naviguons dans une eau calme. Le pilote ralentit, le rythme cardiaque aussi. Je jette un coup d’œil sur la température moteur. Elle n’a pas bronché. Merci Christian, pour ton travail on ne peut plus efficace.



Il faut s’arrêter au wharf de la douane pour les opérations habituelles. Toujours longues et fastidieuses. Elles se terminent par l’examen du guide suprême : un chien snifeur de cocaïne. Il repart bredouille. Il n’aura pas sa dose aujourd’hui. Ils vont devoir prendre dans la réserve personnelle du chef de poste pour le calmer.

La prise de poste se fait en douceur, comme les branchements habituels. L’annexe, qui pendouille lamentablement, est déposée sur le ponton. La réparation se fera plus tard. L’équipage reprend ses esprits. Les vélos sont mis en batterie. Une douche chaude, un bon repas, une nuit sans houle ni bruit, nous sommes tous requinqués pour partir à la découverte de Rabat.

Le voilier qui nous a doublés dans le baston est posté en bout de ponton. Il fait plus de vingt mètres de long. Nous sympathisons avec l’équipage. Ils avouent avoir été extrêmement secoués aussi, malgré les quarante tonnes de leur bateau. Cette houle provenait d’une dépression passée au large du Maroc.

Mausolée MOHAMMED V
Visite de la TOUR HASSAN, le mausolée MOHAMMED V, la casbah. Edmée chine sans rechigner parmi les étoffes chatoyantes. C’est parti pour des coussins, une nappe et que sais-je encore ?

Le mausolée Mohammed V se trouve sur l'esplanade de la tour Hassan et en surplomb de l'embouchure du fleuve Bouregreg. Il abrite la tombe de Mohammed V et de ses fils Moulay Abdellah et Hassan II. Il a été construit entre 1961 et 1971, soit dix ans de travaux auxquels collaborèrent quatre cents artisans marocains. L'architecture du mausolée a été conçue par l'architecte vietnamien Vo Toan, et est caractérisée par son style classique arabo-andalou selon l'art traditionnel marocain

L’après-midi, visite culturelle de l’hypermarché MARJANE. Un simple crochet. Il ferme de bonne heure pour respecter l’heure de fin de jeûne du ramadan.

Au golf royal de RABAT
Dimanche golfique au Royal golf DAR ES SALAM. 45 trous, pas un de moins. Le plus grand d’Afrique et du monde arabe. Le score n’est pas en rapport avec la qualité du terrain de jeu.

Mise en route pour le départ pour Marrakech. Alice et Patrice nous quittent en début d’après-midi. Je suis engagé dans les procédures administratives pour laisser le bateau en hivernage jusqu’à fin novembre. Il manque toujours une signature. Quand j’obtiens enfin celle du chef de la marina, le bureau de l’aéroport est fermé. Eh oui ! c’est bien connu que les voiliers volent à ras les pâquerettes, c’est pourquoi l’autorisation est donnée par l’ordonnateur de l’aéroport ! Les avions font bon ménage avec les voiliers, voyons !

Je suis à l’aéroport, devant le bureau de l’ordonnateur, à 9 heures tapantes. Le taxi m’attend. " L’ordonnateur n’est pas là ? – C’est le chef, il vient quand il veut ! me répond le sous-chef ! – Et quand voudra t-il venir ? - Je ne sais pas ! " Je pique ma crise. 


J’obtiens alors compréhension et sympathie. Il va me faire remplir et signer le document en question et l’enverra à la douane de la marina dès que l’ordonnateur l’aura lui-même signé.


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