jeudi 15 décembre 2011

BUENOS AIRES FIN DU VOYAGE15 DECEMBRE 2011



BUENOS AIRES FIN DU VOYAGE

Par Michel BESNIER


HOMMAGE A EVITA
Jeudi 15 décembre 2011
Départ à l’aéroport de Salvador vers 7H30 pour décollage à midi. 
Arrivé à l’hôtel vers 19 heures, je me sens las et me couche pour me reposer avant de sortir dîner, mais j’y passerai la nuit…



Vendredi 16 décembre 2011
Buenos Aires, pas de soleil, il fait froid. Pas de sourires, pas de jus de fruits frais ni coco vert ou caldo de cana… Pelo (Pelourinho) me manque déjà. La ville est sale et mal entretenue, beaucoup de magasins et immeubles désaffectés, pourtant sur la grande avenue du 9 Juillet. Les gens sont moches, mal habillés et mal arrangés et se tiennent mal. Ils ne sourient pas. Contrairement au Brésil, ils ne connaissent pas l’orthodontie, alors que beaucoup en auraient bien besoin. ! Trottoirs défoncés, détritus épars, en plus il fait frais et il pleut par intermittence. Je me sens vraiment mal dans cette ville.



LA MAISON ROSE,
palais du gouvernement

Les choses s’arrangent un peu en remontant vers ce qui semble être le centre-ville, je mange un délicieux steak de chorizo qui me remet un peu de baume au cœur et de bonne humeur. Le soir, je me dirige vers Puerto Madeiro en espérant y trouver au moins de la vie mais il n’y a aucune terrasse, les gens sont enfermés dans les restaurants, pas de piétons. Mortel. Je me sens vraiment mal dans cette ville. Je passe devant la place de Mayo et la maison rose, qui semblent présenter quelque intérêt, et lis une affiche annonçant une "grande milonga" (bal de tango) qu’il faut que je trouve…

THÉÂTRE COLÓN


Samedi 17 décembre 2011
Visite du théâtre Colón, l'une des plus grandes scènes lyriques du monde, bel édifice, inauguré en 1908 restauré en 2008.
J’envisage de me diriger vers le Café Ideal pour y assister à une milonga mais je suis arrêté sur l’avenue de Mayo qui est barrée, rien que ça, pour, justement, la « grande milonga nationale »… Démonstration époustouflante de danseurs chevronnés en costumes, même si je ne trouve pas ça beau, puis les couples qui le veulent montent sur le podium pour danser, avec plus ou moins de bonheur, à mes yeux. 

Dimanche 18 décembre 2011
ARRÊT BUS DEVANT LA GARE CENTRALE
Foire aux antiquités à San Telmo, rien d’extraordinaire et moins bien que celle de Rio, mais toute la rue jusqu’à l’obélisque est animée. Après midi, la rue Florida, piétonne, boutiques ouvertes et bric-à-brac au milieu de la rue. Je me réconcilie avec la ville, qui a quand même de belles choses, peu et éparses, mais reste quand même sale et mal entretenue, avec des habitants moches et mal arrangés. Contrairement au Brésil, ils ne connaissent pas l’orthodontie, alors que beaucoup en auraient bien besoin. Manifestement, leur physique n’importe pas. Je m’arrête au Gran Café Tortoni (1858) pour un capuccino et un gâteau au café délicieux.
METRO EN BOIS
A l’hôtel, le rideau de douche me tombe dessus. Il ne sera pas remis le soir malgré ma demande. Le soir, c’est l’avenue Corrientès qui est barrée, pour une démo de voitures gonflées. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose mais ça excite la foule.


lundi 19 décembre 2011
La pêche pourrie de la corbeille de fruits du petit déjeuner est toujours là, plus avancée que jamais et collée au tissu ; les tranches d’ananas sont… très avancées !
CAFÉ TORTONI
Visite du cimetière de Recoleta ; impressionnant, que des mausolées, pas une fleur, à peine quelques plantes maigrichonnes et des monuments dont certains, malheureusement, sont à l’abandon. Je me rends devant celui de la famille Duarte, ou se trouve Evita Duarte-Peron. Rien de particulier. Je passe en revenant par l’avenue Alvear, l’avenue des ambassades, dont celle de France, et des immeubles luxueux. Tout y est propre et soigné, les boutiques sont de luxe, y compris celle de Ralph Lauren, qui occupe un hôtel particulier dans lequel on n’a pas envie d’entrer en short et claquette sans l’intention d’acheter pour une fortune non sans avoir dûment chichité. Les vieilles dames qui se promènent sont aussi vêtues de luxe, la classe ne ment pas. Je m’arrête au café Ideal pour regarder la milonga. J’y reste plus d’une heure, les gens dansent très bien, mais peu de jeunes et pas de très jeunes. Je veux m’arrêter une fois encore au Café Tortoni mais c’est complet, on refuse du monde. J’achète une clé USB dans un grand magasin local, style nouvelles galeries. Une caisse par étage, un quart d’heure pour payer, cinq minutes pour faire enlever l’antivol par un autre préposé ; ça coupe les envies de shopping dans ce magasin.
Je dîne dans une authentique parilla, grillades copieuses (beaucoup trop) mais à peine assez tendres.

Mardi 20 décembre 2011
La pêche pourrie a disparu, mais le tissu sur lequel elle était collée, toujours maculé de sa moisissure, n’a pas été changé et les autres fruits sont en train de pourrir à leur tour. 
Visite à la Boca, quartier d’artistes. Maisons peintes de couleurs vives, restos, tango et curios… Aussi de l’art, sans doute.
Au retour à la rue Florida, je m’installe à une terrasse qui me confirme que les gens sont généralement moches et mal habillés ou arrangés. Je découvre pourtant un sourire absolument radieux qui s'ignore, tout près de moi dans le métro. 

Mercredi 21 décembre 2011
On a rajouté quelques fruits pas très frais – il est vrai qu’ils ne le sont pas non plus dans les magasins – mais on n’a toujours pas changé le tissu !!!
L’aéroport est à l’aune de la ville et des Argentins pour ce que j’en connais. Le check-in me demande de déclarer préalablement à la douane – loi argentine – la peinture que j’ai dans un tube. A l’autre bout de l’aéroport, où je me rends. Là, une affichette indique que c’est au premier étage, où je me rends. Là, on m’indique que c’est à l’intérieur, avec boarding pass ! Retour à la case départ après plusieurs allers-retours d’une extrémité à l’autre de l’aéroport, pour finaliser le check-in… Au bureau des déclarations, un seul vieux fonctionnaire placide officie et examine minutieusement, à qui un appareil-photos, à qui un e-pad ; on n’est pas rendus, quand un couple d’Argentins se fait préciser que seuls les Argentins sont tenus à déclaration !
14 heures de vol, décollage avec deux heures de retard que nous avons passées dans l'avion au parking : Buenos Aires ne peut pas faire décoller plus d’un avion toutes les quinze minutes ! Mais le vol se passe bien avec des voisins brésiliens (blancs) sympas sans être envahissants, gentils comme des Brésiliens. La police-frontière à Sydney me demande mon certificat de vaccination fièvre jaune, parce que je suis passé au Brésil ; heureusement que je l’avais, sinon, j’aurais passé la nuit dans l’aéroport, mais peut-être économisé une nuit d’hôtel et un transport de bagages…


TEXTE ET PHOTOS DE MICHEL BESNIER©

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