lundi 19 septembre 2011

COLOGNE 18 SEPTEMBRE 2011



COLOGNE



Cet article commence à COLOGNE, Allemagne
Le 18 septembre 2011
Mes coéquipiers sont (est) Edmée


18 septembre 2011

L’intérieur de la cathédrale
Le train pour Cologne via Bruxelles, Gand, Liège nous dépose à la gare centrale. Ce parcours se fait après une suite de déplacements avec à bout de bras les lourds bagages qu’il faut caser et recaser dans les coffres prévus à cet effet dans les compartiments. Ce débordement d’efforts incessants aura une suite non prévue dans le programme. Une légère douleur à l’aine se fait de plus en plus présente. La gare se trouve pile poil face à la magnifique et célèbre CATHEDRALE GOTHIQUE de COLOGNE. Elle est noire de pollution et sale comme un cochon qui s’est baigné dans son lisier. Elle mérite un sérieux ravalement. D’ailleurs, ce travail est engagé. Nous sommes arrivés trop tôt et c’est bien dommage, car ce monument restauré changera de gueule.


Nous prenons le taxi pour l’hôtel. Il est à une distance effarante. Edmée fulmine contre SNCF Voyages,  a qui nous avions demandé de sélectionner les hôtels au centre-ville et qui nous balance en lointaine banlieue. L’hôtel Goethe, c'est son seul défaut, n'est pas à Cologne ! Après installation dans nos appartements, nous prenons le train pour ouvrir les hostilités par la visite de la cathédrale.


Cathédrale de COLOGNE



Détour par l’office du tourisme, où nous achetons un passe qui nous donne accès à tous les moyens de transport, avec réductions dans les attractions et les manifestations culturelles. Marche interminable, découverte de l’immense rue piétonnière où fleurissent les innombrables boutiques de mode, où les prix sont cependant dissuasifs. Je réfrène ma moitié en lui conseillant d’attendre la Pologne, où les prix seront forcément plus attractifs. Je ressens ma douleur à l’aine de façon de plus en plus persistante. Nous dînons très tôt, dans le « Kein Kohner Steakhouse ».  Excellent, pas cher, et la bière locale, la Kohner, une blonde légère, est moins chère que l’eau minérale.


Pont sur le Rhin à Cologne
Il ne faut pas s’en priver. En quittant le restaurant, la douleur me reprend. Edmée me traîne au pont qui enjambe le Rhin. Le spectacle est féérique. Je m’essaie à filmer et photographier mais la douleur domine ma volonté. J’ai du mal à rentrer jusqu’à la gare. Edmée diagnostique une appendicite aiguë ou bien une simple douleur intestinale à soigner avec des calmants. Je demande à l’Information de la gare à voir un médecin. Dix minutes après arrive une ambulance, qui me conduit aux urgences. L’interne des urgences m’examine et diagnostique une hernie inguinale. Il veut que cela soit confirmé par l’hôpital. Il conseille d’y aller en taxi, sinon, la note de l’ambulance va être salée. Nous suivons le conseil. L’hôpital est à deux pas. L’attente est de très courte durée. Un médecin qui parle un anglais parfait et se débrouille très bien en français est très sympathique. Il confirme le diagnostic et précise que l’opération est obligatoire et urgente. Je remarque que le fait de m’asseoir quelques instants suffit à calmer la douleur. Nous décidons de poursuivre le voyage et de me faire opérer à Paris.



Cathédrale  Sankt Aposteln,  Cologne
Après une bonne nuit de sommeil, la douleur a disparu. Après avoir fait différents mails à ma sœur Odile pour avoir les informations sur la Cafat, à Michelle à Paris pour trouver un spécialiste et une clinique, nous repartons dare-dare à la découverte. Visite de l’intérieur de la cathédrale. Très belle mais sombre. Puis la cathédrale romane  Sankt Aposteln, où Edmée s’oblige à prendre un café dans le troquet célèbre qui fait lui face. Ensuite, visite de la maison de l'EAU DE COLOGNE.

La maison FARINA
Edmée fait l’ascension de la cathédrale avec pour objectif de filmer et photographier tout ce qui ne bouge pas, pendant que je l’attends en compagnie du premier tome des Misérables,  dont je déguste la puissance du texte. A son retour, promenade le long des berges du Rhin. Nous voulons tester le temps qu’il faut et le bon train pour rejoindre l’aéroport, car le vol pour Berlin est très tôt. Le test n’est pas concluant car nous nous retrouvons, après une heure de train, dans une petite ville très belle mais bien loin de l’aéroport. En attendant, nous déjeunons là, puis renouvelons l’expérience après avoir compris l’erreur sur interrogation de quidams toujours prompts à aider les touristes. Remarquable à quel point il est facile de trouver assistance grâce à la sympathie des gens et du fait qu’ils baragouinent tous plus ou moins l’anglais, plus rarement le français.






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