TANGER

TANGER Cet article commence à CADIX, Espagne Le 20 août  2010 Mes coéquipiers sont Edmée, Alice et Patrice HASSANI C’est à 20h50, que nous larguons les amarres du Puerto America avec soulagement, et espoir de ne pas le revoir, en dépit de l’accueil irréprochable de son personnel. La météo est idéale. Un petit vent qui mériterait une dose de vitamines. A peine 12 nœuds. Les voiles sont là presque pour faire joli. La traversée du détroit de Gibraltar se fait sans douleur. Les quarts sont tranquilles si ce n’étaient les cargos qui viennent troubler la quiétude de l’équipage.  LA GRANDE OURSE (Photo du net) La Grande Ourse et l’étoile Polaire sont parfaitement visibles. Spectacle inhabituel pour des marins tropicaux comme des papayes. Il faut lire le poème "Les Conquérants", de José-Maria de Heredia, à l’envers. Imaginer Pamplemousse en blanche caravelle nécessite une bonne dose de champagne ! Arrivée Tanger 10 heures. Tentative infructueuse de se mettre à couple, en bout de wharf du semblant de marina, avec une blanche caravelle dégoulinante de rouille. Pas poète pour deux sous, l’homme qui se pose en responsable de la marina nous éjecte sans rémission. J’ai beau tonner que le commandant du port en personne, par VHF interposée, m’a autorisé, il reste sourd et imperturbable. Nouvel appel, nouvel accord. Nous revenons pour une nouvelle tentative. Nouveau refus. Cette fois nous avons l’appui de pêcheurs indignés, accrochés au wharf en face. Ils nous proposent de nous mettre à couple de leur chalutier, mais le volume, la hauteur et la couche de rouille des invitants me laissent envisager une opération périlleuse. Refus poli accompagné de chauds remerciements.

TANGER

TANGER est une ville du nord du Maroc. Elle est le chef-lieu de la région de Tanger-Tétouan et de la préfecture de Tanger-Asilah. Située à l'extrémité nord du pays, la ville est la principale porte du Maroc sur l'Europe, dont elle est séparée par les 14 km du détroit de Gibraltar. Sa population s'élevait à 669.685 habitants au recensement de 2004, en faisant la cinquième ville du Maroc. Tanger a une histoire riche et une géographie unique. La beauté de son site et de sa lumière en ont fait une source d'inspiration pour des générations d'artistes et d'intellectuels parmi les plus grands. Elle a été surnommée « la ville des étrangers » suite à ses nombreuses colonisations (les Phéniciens, les Arabes, les Portugais, les Anglais, les Français et les Espagnols). (Wikipedia)

Manœuvrer dans ce port étroit n’est pas aisé, si bien que nous optons pour une solution plus confortable. Mouillage forain au milieu de la baie, descente de l’annexe, direction le port et le bureau de douane avec documents et chaussures de ville.

Accueil sympathique des autorités, mais Edmée a préparé un laïus de réclamation qu’elle leur sert tout chaud sur l’accueil minable à Tanger. Le responsable s’excuse et explique que les autorités du port n’ont pas autorité sur la gestion de la marina. Il explique aussi que le grand projet de marina ne va pas tarder à entrer en phase d’exécution. C’est bien, mais nous n’attendrons pas jusque là pour avoir une place.

A TANGER, une pincée de shopping.

On nous délivre un laissez-passer en échange de nos passeports. Ils seront restitués au moment du départ. Visite de la ville, de la casbah, de la médina, avec une pincée de shopping dans une bousculade permanente. La fatigue vient à bout de la curiosité.

No comment...

Retour au bateau, où Edmée avait composé un épouvantail imitant un homme en train de lire dans le cockpit pour dissuader les voleurs. L’effet est saisissant.

Patrice et moi nous mettons à l’eau pour nettoyer l’hélice du loch, bloquée par des algues. L’eau est glaciale. Les baigneurs ne s’éternisent pas.

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