vendredi 13 août 2010

GIBRALTAR


    GIBRALTAR



    Cet article commence à MALAGA, Espagne
    Le 25 mai 2010
    Mes coéquipiers sont mon fils Christian, Edmée, Armelle GUEMAS et Philippe BENTAHA

    Drapeau animé de Gibraltar par Pascal Gross


    Nous prévoyons de partir pour Gibraltar le 21 juin à 21 heures, pour être au lever du jour en vue du rocher. La nuit est tranquille, le vent à peine suffisant. Un courant contraire d’abord freine et, à la renverse de marée, il nous pousse vers la sortie. Les lumières de la terre proche sont permanentes. Les cargos passent au large et nous laissent en paix.

    Le détroit de GIBRALTAR : Il « estrecho » de Gibraltar est situé au sud de l’Espagne, au nord du Maroc, à l’ouest de la Méditerranée et à l’est de l’Atlantique. Il est large de 14 kms et profond de 300 mètres. Il fait partie des eaux internationales. 
    ... dans la pâleur du jour naissant.
    Dans l’antiquité ce détroit s’appelait « Les colonnes d’Hercule ». Le détroit est la voie maritime la plus utilisée après La Manche. Environ cent mille navires le franchissent annuellement.


    Au petit matin, le rocher apparaît dans la pâleur du jour naissant. Les couleurs sont d’une douceur étrange. Progressivement, se découvre l’entrée du port et les cargos au mouillage. Ils sont innombrables. Comme s’il en pleuvait. C’est le parking de la Moselle un jour de manif des gros-culs des transporteurs miniers. Il faut louvoyer entre eux pour approcher la marina. Elle est accolée à la piste d’aviation. Nous prenons notre place comme d’habitude, plutôt  mal que bien. Avec cette manie de vouloir caser un 15 mètres dans des emplacements prévus pour des 13 mètres, forcément, ça crée des contraintes.


    Bien vite, nous réalisons que nous n’avons pas choisi le meilleur jour pour arriver. Trois chasseurs de la RAF s’entraînent à faire des « touch and go » sur la piste. Ils font à chacun leur tour un point fixe en bout de piste, à quelques mètres de nos oreilles mises en bouillie. Ils décollent et les tours de piste sont rapides, si bien qu’il ne se passe pas trois minutes sans que nous ayons à souffrir à nouveau de ce tintamarre explosif.


    Le mont de TARIK qui a donné son nom bien déformé (de l'arabe Jabal Tariq (جبل طارق), du nom de Tariq ibn Ziyad) à Gibraltar, est territoire britannique d'outre-mer, possession du Royaume-Uni depuis 1704. Situé en bordure du détroit de Gibraltar qui relie la Méditerranée à l'océan Atlantique. Une grande partie du territoire comprend l'immense Rocher de Gibraltar, rocher calcaire qui est le point culminant, à 426 m, réserve naturelle peuplée par des macaques berbères - les seuls singes sauvages d'Europe.
     macaque berbère
    Gibraltar est un des territoires les plus densément peuplés au monde (4.290 hab./km²), ceci ayant pour conséquence une demande d'espace de plus en plus forte.

    C’est parti pour la visite du célèbre rocher. Un petit bonjour en passant aux macaques. La grotte creusée par les eaux chargées de calcaire qui s’est déposé en formant de splendides stalagmites et stalactites est une merveille. Les couloirs qui longent intérieurement le rocher, creusés pour résister aux envahisseurs donnent sur des ouvertures où sont logés des canons. Le rocher est ainsi criblé de ces ouvertures qui donnent une puissance de feu remarquable. Tout envahisseur potentiel par mer ou par terre doit y réfléchir à deux fois avant de s’engager dans une attaque.

    LE ROCHER
    Entre deux visites, Christian plonge dans le moteur. Pour réparer la fuite d’huile qui inonde la cale, il faut démonter l’échangeur mais, pour y avoir accès, il faut commencer par démonter les alternateurs. C’est pas de la bricole, mais Christian, à force de monter et démonter le moteur, fait ça comme qui rigole. En un tournemain, l’affaire est bâclée. Nous serons tranquilles pour continuer la croisière.

    Gibraltar est zone franche. Pas de douane sur les produits vendus. Il faut en profiter. Ce que ne manquent pas de faire les épouses qui s’affairent dans les boutiques.

    Christian a réservé un bus qui doit le conduire à l’aéroport de Malaga, d’où il décollera pour Madrid, Paris, Helsinki, Osaka et Nouméa.

    Je l’accompagne à la gare routière. Il faut traverser la piste, la route est continuellement fermée par le trafic aérien. Il y a un bon kilomètre, du bateau jusqu’à la gare. A traîner les valises, c’est bon quand ça se termine. Bon voyage Christian. Je reviens au pas de course. L’équipage m’attend pour prendre la mer et rejoindre CADIX.



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