mardi 19 octobre 2010

CASABLANCA



CASABLANCA



Cet article commence à RABAT
Le 30 août 2010  
Mes coéquipiers sont (est) Edmée, étape terrestre

Au moment de payer la marina, la carte toute belle, toute neuve, refuse tout service. Grand moment de flottement sur la conduite à tenir. Edmée doit prendre en charge la dépense. Le départ est décidé malgré cet avatar. Nous téléphonons de la gare au centre Visa qui nous rassure : " C’est parce que vous avez fait débit. Il faut faire crédit ! " OK, nous partons rassurés.

Enfin, ce 30 août, nous laissons Pamplemousse à son triste sort. Le taxi n’en revient pas du poids des bagages.
CASABLANCA
Arrivée à Casablanca 13 heures 30. L’hôtel Ibis est juste en face de la gare. Il faut traverser un boulevard à grande circulation. Je dis à Edmée d’attendre avec une partie des bagages. Les taxis nous harcèlent. J’ai beau dire que je vais en face rien n’y fait. " C’est interdit de traverser à pied, vous devez prendre un taxi ! – C’est ce qu’on va voir ! " je réponds, têtu comme un bourricot. Je fais un premier voyage, réserve une chambre et reviens au secours de ma moitié pour une deuxième expédition. J’aimerais faire un bras d’honneur à mes amis taxis mais ma politesse légendaire me l’interdit.



CASABLANCA, littéralement « maison blanche », mais appelée couramment Casa, est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays, elle est située sur la côte atlantique à environ 80 km au sud de la capitale administrative Rabat. Ses habitants se nomment les Bédaouis en arabe, les Casaouis en arabe dialectal marocain et les Casablancais en français.
Casablanca compte 3.269.962 habitants], ce qui fait d'elle la ville la plus peuplée et la 1re métropole du Maghreb. Rendue légendaire par le cinéma hollywoodien des années 1940, Casablanca, considérée comme le laboratoire de la modernité a été nommée capitale de l'architecture moderne par les critiques internationaux. Cette renommée est notamment due à la diversité architecturale qu'a connue la ville pendant le XXe siècle, où elle était alors l'atelier de la nouvelle génération d'architectes qui débarquaient directement des bancs de l'École des Beaux-arts de Paris pour appliquer les théories modernes qu'ils avaient apprises.


L’hôtel est équipé d’un point Internet. Je consulte ma messagerie. Parmi une multitude de messages, j’en trouve un, en fait plusieurs, qui m’annoncent le décès de Roland Caron. Je l’aimais bien, ce sacré bonhomme. J’avais commencé à l’interviewer dans l’objectif de raconter sur le blog quelques-uns de ses voyages parmi les plus passionnants et exceptionnels. Ce n’était qu’une étape qui devait être suivie d’autres dès mon retour. Le temps ne m’a pas laissé la chance de terminer ce projet. Adieu Roland.

En route pour la mosquée Hassan II. Au flair, nous nous dirigeons géographiquement vers sa position. Impossible d’entrevoir ne serait-ce qu’une portion du minaret, qui domine pourtant la ville, dans ce dédale de ruelles bordées de boutiques pour la plupart encore fermées à cette heure matinale. Elle se mérite. Elle se découvre, du moins le minaret, après avoir traversé un souk et un bazar de plein-air un peu plus matinaux que leurs concurrents.

Edmée ne peut s’empêcher de chiner, comme si les valises n’étaient pas déjà à la limite de l’explosion ! La fameuse mosquée est splendide, immense, majestueuse. Merveilleusement bien située en bord de mer ouvrant large sur la baie de Casablanca. Elle bénéficie, qui plus est, d’un grand dégagement. Sur le chemin, nous passons près d’un immense hangar, qui se trouve être le hall d’exposition d’une foire internationale. Nous entrons. Shopping encore et toujours ! Je m’impatiente. Elle abandonne mais me fait jurer de revenir dans la soirée.

Mosquée HASSAN II
La MOSQUE HASSAN II. Érigée en partie sur la mer, la mosquée Hassan II est un complexe religieux et culturel aménagé sur neuf hectares. Elle comporte une salle de prières, une salle d'ablutions, des bains, une école coranique (medersa), une bibliothèque et un musée. La mosquée peut accueillir 105.000 fidèles et la salle de prières 25.000 fidèles. La mosquée Hassan II possède un minaret d'une hauteur de 200 m, ce qui en fait l'édifice religieux le plus haut du monde. Des artisans recrutés dans toutes les villes du royaume avaient sculpté 53.000 m2 de bois et peint plus de 10.000 m2 de zelliges (céramiques) pour la mosquée Hassan II. C'est la troisième plus grande mosquée au monde, après La Mecque et celle de Médine. Un toit ouvrant de grande dimension, permet, selon le vœu du roi Hassan II, de relier cet édifice à l'air, considéré comme l'un des trois éléments bénéfiques à la vie, avec la terre et l'eau. Conçue par l'architecte français Michel Pinseau, elle a été édifiée par le groupe Bouygues, la maîtrise d'ouvrage étant assurée par sa filiale marocaine, l'entreprise Bymaro. (Wikipedia)



L’intérieur est encore plus surprenant par la beauté qui transcende l’ensemble mais aussi du moindre détail. Un hymne à la beauté. C’est certainement l’édifice moderne le plus beau qu’il nous ait été donné de visiter. En plus, cool, il est permis de filmer.


Au retour, détour par la médina où nous achetons une tripotée de films DVD récents pour moins d’un euro. Heureusement que ce n’est pas lourd. Edmée n’a pas abandonné l’idée de la foire. Chemin faisant le taxi joue au guide et nous montre le fameux café où a été tourné une partie du non moins célèbre film "Casablanca" avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Elle fait son shopping sans abandonner l’idée de visiter le café en question. A pied, nous entreprenons de retrouver le café. Le GPS intégré patine un peu. Nous tournons en rond. Pas pour longtemps. Un taxi s’arrête. On embarque. " Emmenez-nous au café où a été tourné le film Casablanca ! exige-t-elle. – Mais il est fermé à cette heure ! " répond le chauffeur soupçonné de vouloir se débarrasser d’un problème encombrant. Il nous débarque à l’hôtel. Edmée est furieuse. Pas de changement de ce côté-là, c’est habituel. 


Mercredi 1er septembre. Le taxi nous débarque à l’aéroport. Galère pour passer l’enregistrement. Un bagage à main est refusé. Il excède les 10 kilos. Il est dirigé vite fait sur la soute.


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