mercredi 20 octobre 2010

L’IRLANDE


L’IRLANDE


Cet article commence à MADRID
Le 2 septembre 2010
Mes coéquipiers sont (est) Edmée, étape terrestre

A Madrid, changement de compagnie. Air Lingus, la compagnie nationale irlandaise. Curieux, je pensais que c’était Ryan Air ! C’est plus cool. Les bagages passent comme une lettre à la poste. Franck et Karine nous attendent à l’arrivée.




Galère pour sortir des euros avec la carte Visa provisoire. Provisoirement nulle, jusqu’à ce que la définitive entre en action. Mais l’Amex est là, malgré les frais qu’elle charge pour ce genre d’opération. Elle me sauve du déshonneur. La matinée est dépensée à résoudre ce problème. 




DUBLIN est à la fois la capitale et la plus grande ville de la république d’Irlande. La ville est localisée à proximité du point central de la côte orientale de l’île d'Irlande et au centre du Comté de Dublin. Dublin est la plus grande ville d’Irlande en importance et en nombre d’habitants depuis le haut Moyen Âge. Elle est aujourd’hui classée à la dixième place dans l’index des places financières mondiales et a un des plus forts taux de développement parmi les capitales européennes. Dublin est le centre historique, politique, artistique, culturel, économique et industriel de l’Irlande. La population de la ville a un total de 1.565.446 habitants. (Wikipedia)


Franck & Karine nous rejoignent pour la visite de la célébrissime usine de bière irlandaise GUINNESS. Il y a foule de touristes. Nous sommes épatés par la qualité des services au public dans une usine en fonctionnement. Je n’avais jamais su que le livre des records GUINNESS avait été lancé par le patron de la marque. Sans compter que la visite se termine par la dégustation de chopes d’une bière fraîchement fabriquée et quand je dis une, c’est pour ne pas choquer les âmes sensibles. Bon, bien sûr, il faut aimer la bière brune. Franchement, j’aurais préféré une bonne « Number One » bien de chez nous.

Nous dînons dans une ancienne église transformée en restaurant-bar : THE CHURCH. Il ne reste plus que le Tetagramme qui, comme chacun le sait, est une abréviation pour TETAGRAMMATON, représentation de l’ancien nom de Dieu chez les Hébreux. Depuis, ils l’ont modernisé en Ariel Sharon. L’orgue et les plaques de donateurs complètent les signes extérieurs de richesse qui rappellent l’ancienne destination du site sacré, et consacré désormais à la Guinness, autre nom du dieu moderne des Irlandais.

GALWAY est une ville de la province de Connacht, dans le Comté de Galway, sur la côte ouest de l’Irlande. Son nom vient de la rivière Corrib qui traverse la ville. Elle est également surnommée la "ville des tribus" en référence aux quatorze tribus qui se partageaient la ville à l'époque anglo-normande .La population de la ville est de 71.983 habitants. L'agglomération de Galway est la troisième du pays par le nombre d'habitants, après celles de Dublin et de Cork. C'est une ville étudiante très touristique en été, célèbre pour ses festivals. (Wikipedia)

ROUNDSTONE

Le 3 septembre, nous décollons dans la turbo aux 300.000 kms de tirant d'âge de Franck pour la visite quasi exhaustive de l’Irlande Sud et Nord en commençant par le CONNEMARA. La ville qui ouvre sur cette région louée par Michel Sardou  est d’une beauté époustouflante : GALWAY. Je ne connaissais pas même l’existence de ce bijou. S’il fallait un classement dans l’ordre des sites pas toujours bien classés du patrimoine mondial, il conviendrait de lui octroyer les cinq étoiles et plus si affinités. La caméra et son serviteur ne savent plus où donner de l’objectif.
Nuit à CASHEL, dans un B & B qui, comme chacun ne le sait peut-être pas est un Bed and Breakfast. Rien à voir avec notre BB nationale protectrice des fourmis rouges.

La visite se poursuit sur ROUNDSTONE. Très belle ville mais, après Galway, on devient difficile. Les 18 trous du golf sont occupés par une compétition. On nous relègue sur un 9 trous de dépannage où le rough est incroyablement épais. Il n’est pas question d’y chercher une balle, de peur de se perdre soi-même en personne dans cette forêt amazonienne. Y’a intérêt à être droit comme un I et pas trop long, sinon le rough attend méchamment derrière. Nuit à CLIFDEN dans un B& B fleuri jusque dans les toilettes. Dîner au son d’une musique irlandaise excellente.

L'ABBAYE DE KYLEMORE est une abbaye bénédictine fondée en 1920 sur le site du château de Kylemore, dans le Comté de Galway, à l'ouest de l'Irlande. Avec son église néo-gothique et ses jardins victoriens, c'est un des principaux lieux touristiques de la région du Connemara. Elle se situe dans une zone appelée Kylemore Pass, au bord du lac Pollacappull. Les bâtiments sont au pied de Duchruach Mountain, et au sud des lacs se trouvent les Twelve Bens et le parc national du Connemara. Les bâtiments historiques se composent du château proprement dit, de son église néo-gothique et des jardins victoriens. De nos jours, un restaurant et une boutique de souvenirs ont été ajoutés. L'ensemble est entouré d'arbres. Une partie des bâtiments, ainsi que les jardins, sont ouverts au public. Le château de Kylemore fut construit par Mitchell Henry, un chirurgien anglais né à Manchester de parents irlandais. L'idée lui serait venue lors de son voyage de noces au Connemara, où lui et sa femme Margaret auraient particulièrement apprécié Kylemore. En septembre 1862, Mitchell Henry acheta Kylemore Lodge, ainsi que les terrains environnants et les droits de chasse et de pêche sur ces terrains. L'ensemble des terrains achetés représentait environ 61 km2. Il entreprit alors de construire un château à la place du rendez-vous de chasse. La première pierre du château fut posée le 4 septembre 1867, et sa construction prit quatre ans. Les ouvriers participant à la construction du château étaient presque tous des Irlandais ; en plus du château, Mitchell Henry fit également construire des bâtiments permettant d'améliorer les conditions de vie des habitants de la région, comme un bureau de poste non loin du château, une pompe dans le village voisin de Letterfrack, une école à Lettergesh destinée aux enfants de ses fermiers et construite en 1868 (Wikipedia)

L’Abbaye de KYLEMORE nous reçoit à bras ouverts avec ses jardins victoriens où les visiteurs sont conduits en bus. Ils sont étonnamment fleuris et parfaitement entretenus. L’abbaye en elle-même est un véritable château. C’était d’ailleurs sa destination d’origine, jusqu’à quelle soit achetée par la congrégation des Bénédictins.


La mini cathédrale gothique
Le mausolée de Mitchell Henry : Margareth, épouse bien aimée de Mitchell Henry, est  décédée lors d’un voyage en Egypte d’une dysenterie foudroyante. Henry fit embaumer son corps et construire ce mausolée à sa mémoire. Il fit construire également en l’honneur de son épouse une église évoquant une cathédrale gothique miniature.
L’ensemble de l’abbaye, le mausolée et la mini cathédrale sont une étape à ne pas manquer dans la visite du Connemara, qui montre qu’il ne brille pas uniquement avec ses merveilleux paysages.

Nous continuons sur SLIGO, petite ville sympa mais sans plus, pour arriver à LONDONDERRY, que les Irlandais s’obstinent à raccourcir en DERRY contre la volonté anglaise de maintenir la première dénomination. Derry fait frontière entre la république d’Irlande et l’Irlande du Nord toujours plus ou moins dominée par l’Angleterre. C’est une belle ville qui a souffert des affrontements inter-religieux. Dernièrement, une bombe a encore explosé dans un supermarché, en ne faisant heureusement que des dégâts matériels.

Londonderry, ou Derry, est la deuxième ville la plus importante d'Irlande du Nord après Belfast. Elle compte 110.000 habitants et possède un aéroport. Elle a le statut de cité. Une querelle historique règne concernant le nom de la ville. La plupart des habitants nationalistes (catholiques) l'appellent Derry, nom que la ville a toujours porté. La plupart des habitants unionistes (en général protestants) l'appellent Londonderry, rebaptisée ainsi au XVIIe siècle pour punir un peu plus les Irlandais lorsque la ville fut parrainée par les corporations de Londres. La ville est d'ailleurs constituée de deux parties distinctes, de part et d'autre de la Foyle, l'une majoritairement catholique, l'autre protestante. Mur à l'entrée du quartier nationaliste de Bogside annonçant qu' « ici vous entrez dans le Derry libre » La ville représente un lieu important de l'histoire irlandaise, puisqu'une importante résistance républicaine s'y est toujours manifestée. En effet, Derry, de par sa situation géographique, a souvent été le lieu d'événements politiques majeurs : au XVIIe siècle d'abord, avec le plus long siège de l'histoire britannique (105 jours). Cette "occupation" entraina une grande famine, touchant presque exclusivement la communauté catholique. La ville connut ensuite aux XVIIIe et XIXe siècles une importante émigration vers les États-Unis. Des bateaux pleins d'émigrés partaient alors du port de Derry vers la côte Est, notamment vers le New Hampshire, la Caroline du Sud et Philadelphie. D'ailleurs, dans l'État du New Hampshire, on trouve une ville du nom de Derry. Mais c'est certainement dans les années 1960 que la ville exprima le plus sa farouche résistance envers les Britanniques.  Les troubles débutent en 1969 avec les barricades montées dans le Bogside ; les affrontements avec l'armée britannique dureront plusieurs jours. Une fresque orne d'ailleurs un des murs du Bogside représentant un jeune avec une Petrol Bomb. Il y eut ensuite le Bloody Sunday de 1972 au cours duquel 14 personnes furent tuées par l'armée : le dimanche 30 janvier 1972, une manifestation pour les droits civiques était organisée, malgré l'interdiction faite par le gouvernement britannique. Après un départ du quartier de Creggan, cette marche redescendit vers le Bogside, et au niveau de Rosville Street et de Glenfada Park les militaires commencèrent à tirer sur les manifestants. Le 15 juin 2010, un rapport accablant pour l'armée britannique a été publié relativement à ces événements. Il en ressort qu’aucune sommation n'a été donnée à aucun civil avant que les soldats n'ouvrent le feu. (Wikipedia)

Il pleut. La pluie n’est pas exceptionnelle en Irlande. C’est le beau temps prolongé qui est plutôt rare. Nous l’avons eu depuis notre arrivée, il ne faut pas se plaindre. Visite du magnifique City Hall. Au programme le musée, mais il est fermé le lundi. On nous avait promis que non ! Décidemment, on ne peut pas compter sur les Irlandais, unionistes ou nationalistes ! Ils pourraient faire une exception pour des touristes venant de l’autre bout du monde. Tournée arrosée et à la course pour filmer les messages et témoignages photos laissés par les résistants sur de nombreux murs et sur la guerre et ses méfaits.
La chaussée des géants sous pluie battante

Direction la CHAUSSEE DES GEANTS, phénomène géologique extraordinaire. Mais il pleut à verse et il vente à décorner… Qui donc ?
Pas facile de filmer et photographier dans des conditions aussi défavorables. On se gèle mais on insiste malgré les dalles rendues glissantes par la pluie fouettante et l’équilibre instable dû aux rafales de vent. En dehors de son origine volcanique, il existe une légende qui a donné son nom au site. Cette légende a trait à deux géants, l’un irlandais, l’autre écossais, qui rêvaient de s’affronter et dont l’un construisit cette chaussée qui, à l’origine, rejoignait l’Ecosse.

Consommation du jour !
Retour à Bushmills pour la visite de la plus ancienne et première distillerie de whisky au monde. OLD BUSHMILLS DISTILLERY a ouvert officiellement ses portes en avril 1608, il y a plus de quatre siècles. Certains prétendent qu’elle pratiquait déjà cette activité depuis le XIIe siècle mais peut-être que, comme la chaussée des géants toute proche, ce n’est aussi qu’une légende. En tous cas, nous trouvons porte close et devons nous contenter de visiter le hall de présentation et de vente d’articles publicitaires. Pas même la moindre gouttelette à déguster !


BELFAST  est la principale ville d'Irlande du Nord et de la province irlandaise d'Ulster, avec une population de 279.200 habitants en 1999 (environ 750.000 avec les banlieues). C'est le siège du gouvernement nord-irlandais, et le chef-lieu du comté d'Antrim. Depuis 1888, Belfast possède officiellement le statut de cité. Belfast est située sur la côte nord-est de l’île d’Irlande. La ville est entourée d’une série de collines, dont Cavehill. Elle se trouve à l’extrémité occidentale du Belfast Lough et à l’embouchure de la Lagan, faisant de ce site un emplacement privilégié pour l’établissement d’une industrie de constructions navales. Quand le RMS Titanic est construit en 1911-1912, Harland and Wolff est le plus grand chantier naval au monde. 


BELFAST : Avant tout, prendre rendez-vous pour une visite guidée du chantier où a été construit le TITANIC. Le tour a pour nom « Le walking tour ». Il est bien nommé car, pour walker il faut walker plus que pour une marche de RANDOMAOYA du mercredi. Au moins, le dénivelé est nul. Intéressant, sauf que le guide parle l’anglais à la vitesse d’un F16 supersonique et avec un fort accent irlandais à couper un câble de cent mille volts. Il faut faire répéter ! La visite est néanmoins passionnante. Elle est suivie par une «Longue Marche » dans Belfast, à rendre Mao jaloux ! Cela nous mène au « City Hall ». Un hôtel de ville de style victorien orné de nombreuses et magnifiques statues, dont celle de la reine Victoria, qui trône en face de l’entrée principale. Les visites sont autorisées mais il faut s’incorporer dans un groupe et s’inscrire en bonne et due forme. La guide a un accent beaucoup plus digeste et s’efforce de parler lentement. C’est une vraie professionnelle. Par contre, elle a horreur d’être interrompue par un bavardage intempestif. Elle fait visiter la salle du conseil. Indique les sièges réservés au SINN FEIN. Permet à chacun de s’y asseoir et de s’y faire photographier, de même que sur le siège imposant du maire. Si bien que c’est la queue pour se faire photographier ou filmer en maire de Belfast. Pour finir, la tour de l’horloge, qui penche du côté qu’elle ne va pas tomber, simplement pour rappeler qu’elle a été construite sur des remblais qui ont tendance à fatiguer sous son poids. Fin de l’épisode avec un coup d’œil sur le plus vieux  pub de Belfast. Décoration à couper le souffle mais pas la soif !
Retour à Dublin sous la pluie, avant de reprendre l’avion pour Paris, puis Nouméa.

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Fin de l’émission pour l’année 2010


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