lundi 7 novembre 2011

OURO PRETO 7 NOVEMBRE 2011


OURO PRETO



Cet article commence à RIO DE JANEIRO, Brésil
Le 7 novembre 2011
Mes coéquipiers sont Edmée et Michel BESNIER

7 novembre 2011
Ouro Preto au Crépuscule
Nous prenons l'avion à RIO pour BELO HORIZONTE. De là il nous faut prendre une navette qui nous conduit à la gare routière, d'où nous prenons le bus pour OURO PRETO. Le bus est confortable et on doit nous réveiller à l’arrivée. Il faut dire qu’il est 11 heures du soir. Nous prenons un taxi pour rejoindre l’hôtel. 

Pas nécessaire, nous indique le brave taximan, vous avez juste à traverser la rue. L’hôtel est très correct avec des airs de chalet de montagne. Le petit-déjeuner inclus est à la hauteur (précision de Charly).




Leonardo TOME
Visite du village, très intéressant, très bien restauré. Il faut dire qu’il est inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Ouro Preto (ce qui signifie Or Noir) après la découverte de l’or en 1711 devient rapidement prospère, sous le nom de Vila Rica (Ville Riche). Vers 1750, elle compte plus d’habitants que Rio de Janeiro ou New York. 

Cette prospérité lui permet de construire de nombreuses églises, de style baroque. Elle est construite sur plusieurs collines aux pentes relativement raides et ses rues sont pavées grossièrement. Il faut de bonnes jambes pour la visiter. Par bonheur, Michel a eu la riche idée de m’acheter un fortifiant. 

Dès lors j’ai repris du poil de la bête. La ville était riche en or mais elle l'est aussi, toujours, en pierres précieuses et semi-précieuses. Nous visitons les églises de NOSSA SENHORA DO CARMO, puis NOSSA SENHORA DO PILAR, où figure une pietà en pierre peinte de toute beauté. Quelques achats de curios locaux dont un sac de crochet et opercules de cannettes et autres petits cadeaux, dont pour Michel deux petites aquarelles pour 60 R$ dont le peintre, LEONARDO TOME, s’avère être celui qui a peint les aquarelles, plus grandes, qui décorent l’hôtel. Michel achète sur le trottoir des JABUTICABAS, petits fruits noirs ressemblant à des cerises mais à la consistance de raisin et au goût de jamelon, en plus sucré, délicieux mais que je trouve trop acide. En privé, je trouve ça dégueulasse ; les (absences de) goûts et les couleurs...

Jabuticabas



Natif du sud du Brésil, de Bolivie, du Paraguay et d’Argentine, le JABUTICABA se cultive aujourd’hui dans la région de Rio de Janeiro. Le JAMBLON ou JAMELONIER est un arbre tropical à feuilles persistantes de la famille des Myrtacées. C'est un arbre de taille moyenne originaire du Bangladesh, Inde, Népal, Pakistan et Indonésie. Il est également cultivé dans d'autres régions du sud et du sud-est de l'Asie . L'arbre a aussi été introduit en Floride, aux États-Unis. Il a été introduit au Brésil à partir de l'Inde pendant la colonisation portugaise. Il s'est dispersé spontanément dans la nature dans certains lieux et ses fruits sont très recherchés par divers oiseaux indigènes. (Wikipedia).

Jamelons

On  trouve le jamelon également en Nouvelle-Calédonie.

Travail d'artiste 
On boit un succulent chocolat chaud à la Fabrica CHOCOLATES OURO PRETO (la région est également riche en... cacao). On traverse l’immense marché artisanal, où l’on voit de très belles pièces en pierre à savon, malheureusement trop lourdes pour être rapportées. Il ne semble pas y avoir d’organisation pour exporter. Dommage. Par contre, ils sont à la coule pour les cartes de crédit et ne crachent  pas sur l’AMEX. Michel achète quelques petites pièces travaillées devant lui par l’artiste. Le sens artistique de ces artisans est évident. Nous allons visiter la mine de CHICO REI.

CHICO REI est une figure semi-mythique héros de la traite des esclaves au Brésil. En 1740 environ, GALANGA, un chef tribal du Congo, a été pris avec une grande partie de sa tribu et vendu comme esclave. Ils ont été amenés d’Afrique au Brésil dans un bateau négrier et pendant ce voyage, son autorité sur ses compatriotes a été remarquée par les Portugais marchands d’esclaves, qui l’ont surnommé « CHICO REI » (Roi Chico). Au Brésil, il a été mis au travail dans les mines d’or du MINAS GERAIS. En cachant des paillettes d’or sur son corps et dans ses cheveux, il a amassé des fonds suffisants pour lui permettre, après cinq ans ou plus, d’acheter la liberté de son fils et, plus tard, la sienne. Il a également été en mesure d’acquérir l’ENCARDIDEIRA, mine d’or de VILA RICA, aujourd’hui OURO PRETO. Les bénéfices de la mine ont été utilisés pour aider d’autres esclaves à acheter leur liberté et à la construction de l’église de SANTA EFIGENIA, dite "église des esclaves", également à VILA RICA. La mine ENCARDIDEIRA a été désaffectée en 1888, lorsque l’esclavage a été aboli au Brésil, et est maintenant ouverte au public... (Wikipedia)
C’est cette mine que nous visitons aujourd’hui. 



L'Eglise Sao Francisco d'Assis
Ensuite, l’église SAO FRANCISCO D’ASSIS et l’église SANTA EFIGENIA, qu’avait fait construire Chico Rei. Michel achète à Léonardo une nouvelle toile, de son frère, car il n’a pas de grands formats qui lui plaisent. Dîner somptueux, au « Bene da Flauta » près de l’église Sao Francisco. Belle vue sur les lumières de la ville. « Caipirinha » de rigueur, avec "couvert" (amuse-gueule). Délicieuse queue de bœuf sauce au vin. Vin du Chili. Un peu pompettes !

Tour en ville et visite du musée de l'architecte-sculpteur et peintre de la plupart des églises, Antônio Francisco Lisboa, plus connu sous le surnom de "Aleijadinho", qui signifie "le petit estropié" car atteint de la lèpre. Il devint, à cause de sa maladie, de plus en plus secret, travaillant essentiellement de nuit, et perdit l'usage de ses mains à trente ans, mais, marteau et burin sanglés à ses poignets, il fut capable de ciseler avec une délicatesse inouïe nombre de sculptures baroques. Son chef-d’œuvre à Ouro Preto est l'église de saint François d'Assises


Au Chafariz
Edmée se fait offrir une paire de boucles d’oreilles et une pierre à monter et déclare qu’elle n’achètera plus de bijoux jusqu’à la fin de sa vie. Déjeuner au CHAFARIZ, buffet de gastronomie minière traditionnelle. Délicieux. Cachaça en apéritif et liqueur de jabuticaba (avec lequel fruit Charles est réconcilié sous cette forme) en digestif. Le restaurant nous offre des cartes postales à écrire et qu’ils posteront eux-mêmes n’importe où dans le monde ! Bus de retour jusqu'à Belo Horizonte. Shopping, sans intérêt ni motivation, sauf pour Edmée. 


TEXTE COPRODUIT PAR MICHEL ET CHARLY©

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