jeudi 3 novembre 2011

RIO LE 3 NOVEMBRE 2011




Cet article commence à SALVADOR DE BAHIA, Brésil
Le 3 novembre 2011
Mes coéquipiers sont Edmée et Michel BESNIER

LE CHRIST RÉDEMPTEUR
3 novembre 2011
Aujourd’hui, on part pour RIO ; Edmée a tellement peur d’être en retard que l’on part avec trois heures d’avance. Heureusement : un sac est resté à la réception de la marina. Il faut faire demi-tour. 


Rio. On se balade  autour de l’hôtel SCORIAL, où nous avons établi nos pénates. Edmée prend ses repères. Direction la plage de FLAMENGO, tout près du PAO DE AZUCAR (PAIN DE SUCRE). 
De son lit, Michel voit le CORCOVADO. Le CHRIST REDEMPTEUR peut donc le voir dormir.


Dès le lendemain nous partons à la recherche du fameux CORCOVADO. Nous expérimentons le métro, dans lequel est indiquée une station "Corcovado". En fait cette station est à mille lieues de notre objectif. Demi-tour. Une longue marche nous mène  alors au point de départ du funiculaire. Une navette nous propose de nous y mener pour le même prix en évitant la longue queue qui attend les volontaires du funiculaire. Sans compter que nous sommes en charmante compagnie, un couple de Munichois et leur progéniture.
La beauté et l’équilibre de la statue sont époustouflants. Nous avons du mal à en détacher les yeux. Une foule énorme, bigarrée, cosmopolite se presse et piaille à qui mieux-mieux dans toutes les langues et presse les objectifs à tout va.


La baie de Rio vue du Corcovado


Le Christ Rédempteur, O Cristo Redentor en portugais, est classé monument historique depuis 1973. Il se situe au sommet du Corcovado, à une altitude de 710 mètres et mesure 38 mètres de hauteur. Sa masse est de 1.145 tonnes. C’est dire que s’il vous tombe sur un pied vous allez le sentir passer ! Ces dimensions en font l’une des plus grande statue au monde, mais pas la plus grande. La championne toutes catégories est le Christ de la CONCORDE à COCHABAMBA en BOLIVIE avec 40,44 mètres. Le spectacle sur la baie de Rio est fantastique. 


LE PAIN DE SUCRE
On se dirige ensuite vers le Pain de Sucre, Päo de Azucar, auquel on accède par un jeu de téléphériques qui donne une vue panoramique sur la ville, le Corcovado, la baie de Rio et en particulier celle de COPACABANA. L’aéroport international tout près laisse décoller toute les trois minutes toute une gamme de jets dont les passagers doivent s’en mettre plein les yeux, surtout ceux qui ont eu la pertinence ou la chance de se placer sur les sièges tribord. Ceux qui ont mal fini le Rio-Paris du 1er juin 2009 ont au moins eu  la consolation d’avoir vu ce spectacle magnifique. Entre les avions qui nous passent à ras les narines et les hélicoptères qui usent et abusent de l’héliport pour embarquer et débarquer des touristes émerveillés, l’animation est comble.


LE PAIN DE SUCRE
Avec ses 396 mètres d’altitude, ce bloc monolithique de granit devrait son nom à sa forme très particulière évoquant un bloc de sucre raffiné. Il est cependant possible que l'explication ne soit qu'une étymologie populaire, le nom dérivant peut-être du tupi-guarani Pau-nh-acuqua (« grande colline » en français). Un relais de téléphériques permet de transporter au sommet 75 passagers toutes les demi-heures. (Wikipedia)



Ici se promènent en liberté des petits singes entre les touristes. Il n’est pas rare de se faire détrousser qui d’une montre, qui d’un bijou ou autre objet. A croire qu’ils en font commerce. Ces petits singes sont des acteurs fameux dans "RIO" le récent film d'animation de Carlos Saldanha.

Retour en ville, où nous apprécions une ville très propre, les gens très gentils et souriants autant qu’à Salvador avec un plus, de la part des automobilistes, le respect de la signalisation et des piétons. Les transports en commun sont propres, sans graffitis, plus réguliers qu’à Salvador et le matériel de meilleure qualité. Comme à Salvador, pas de resquille possible. Tout le monde paie ou dispose d’une carte prépayée ou d’une carte d’exemption. Une chose remarquable : il est extrêmement fréquent de se voir offrir une place assise par une personne plus jeune. Il y a là une spontanéité que l’on trouve rarement dans d’autres pays si ce n’est en Allemagne, mais à un moindre degré. Les gens de couleur sont moins nombreux et plus clairs qu’à Salvador. Le métissage est plus dilué. Les garçons sont moins beaux mais les filles plus belles.

On descend marcher sur la plage de COPACABANA en fin d’après-midi, où l’on boit une caipirinha avant de trouver un restaurant de viandes qui satisfait de justesse tout le monde. Le choix d’un restaurant est toujours une opération laborieuse, longue et chaotique.

Troisième jour, on se dirige dès l’aube (neuf heures du matin quand même) vers le couvent et l’église SAO BENTE (SAINT BENOÎT) mais la station de métro débouche sur un marché où, d’échoppe en échoppe, Edmée nous fait passer la matinée. J’achète une copie de RIO, le film de Walt Disney, en brésilien et en anglais. Benjamin n’aura aucune peine à comprendre. Mais je n’en peux plus, je traîne la patte derrière mes deux acolytes qui se croient au marathon de Berlin. 

Notre-Dame du Mont Carmel 
 On rentre à l’hôtel où Michel en profite pour s’habiller plus léger et abandonner son blouson qui lui tient chaud. Sur un mauvais renseignement, on visite d’abord la cathédrale "Notre-Dame du Mont Carmel de Rio de Janeiro", ancienne cathédrale de RIO, où l’on assiste à un bref spectacle son et lumière. Elle est richement décorée d’or et de blanc. 

L'EGLISE DE SAO BENTE
On trouve enfin, difficilement, le couvent SAO BENTE, qui ne se visite pas mais l’intérieur de l’église, considérée comme la plus belle d’Amérique du sud, est magnifique, toute garnie de boiseries rouge et or. La vieille cathédrale paraît pourtant plus belle, à tout le moins mieux entretenue.




Je vais ensuite faire un tour à la plage de COPACABANA dont je suis étonné par la largeur et la finesse du sable blanc. On se croirait à l’île des Pins ! L’eau est froide mais le sable est une usine à bronzer. Assurément,  j’arrive avec  quinze ans de retard ! Les douches d’eau douce sont alimentées par un simple tuyau enfoncé dans le sable et une pompe !

Le soir, spectacle brésilien à la "PLATAFORMA" qui présente tous les aspects de la culture festive du Brésil. Les costumes sont somptueux et les artistes de grande qualité. Nous passons une excellente soirée. Je ne cesse de filmer.

Le dimanche 6 novembre, on veut visiter le stade de MARACAÑA, mais il est en complète rénovation en prévision de la prochaine coupe du monde en 2014. Ça ne nous empêche pas de visiter l’accueil et les expositions qui vantent le talent des joueurs brésiliens et notamment, premier d’entre eux, le roi PELE et ses mille buts. 

On va le lendemain vers le jardin botanique mais un superbe marché de brocante arrête notre progression. Il s’y vend beaucoup d’argenterie à des prix rêvés. Edmée et Michel chinent. Michel achète un moulin à poivre mais Edmée lui souffle une série de coupelles sur lesquels il n’a pas réagi assez vite ! Je suis ce débordement de chinerie d’un œil distrait tout en finissant la lecture d'un passionnant roman policier - il y a belle lurette que le dernier tome des Misérables est consommé - quand j’aperçois un couple de chandeliers trois branches en argent d’une élégance remarquable. J’essaie d’y attirer l’attention de mes compères, en vain.

Nous dînons, enfin ils dînent, dans une CHURRASCARIA car je m’irrite de la façon dont me traite ma compagne qui sait tout, toujours et je boude. Je rentre sans manger. Gaspillage ! En fait, je suis épuisé et irritable au dernier point. Mon opération a du mal à me lâcher les baskets.

Au retour, Michel s’arrêtera sur le LARGO DO MACHADO sur une machine à pédaler où il va bavarder tout en pédalant de conserve avec un jeune Français de 27 ans, anthropologue urbain à la bourlingue mais plein de projets. Conversation passionnée où ça fait plaisir de rencontrer encore des jeunes qui "en veulent" et se bougent en conséquence.

Je reconnais que j’étais très fatigué et que j’ai peine à les suivre. Ils me reprochent de n’avoir rien dit. Je leur reproche de galoper comme des gazelles sans se soucier du troisième larron qui traîne la patte. Je reste à l’hôtel à me reposer pendant qu’Edmée va faire du shopping et Michel visiter le centre. 


N.S. DA CANDELARIA


La IGREJA DE NOSSA SENHORA DA CANDELARIA, insolitement encerclée d'immeubles modernes, sobre mais très belle, notamment le plafond, puis ensuite la NOUVELLE CATHÉDRALE METROPOLITANA OU CATEDRAL DE SÃO SEBASTIÃO DO RIO DE JANEIRO.

CATEDRAL DE SÃO SEBASTIÃO
 DO RIO DE JANEIRO

(Photo du net)
Édifice atypique construit de 1964 à 1976 par l'architecte Edgar de Oliveira de Fonseca la CATHEDRALE METROPLITANA est représentative du courant brutaliste de l'architecture moderniste. Ses lignes avant-gardistes ne sont pas sans rappeler les pyramides précolombiennes, symbole d'union entre ancien et nouveau monde.  (Wikipedia)

Très sobre également à l’intérieur, belle et grandiose, elle peut accueillir 20.000 fidèles. 

Le viaduc
Il prend aussi quelques photos du viaduc qui se trouve tout près et qui est si bien représenté dans le film de  Carlos Saldanha. Au retour, il s'accorde la dégustation d'un jus - plutôt un nectar - d’açaï, délicieux énergisant et antioxydant naturel mais trop glacé, que lui avait conseillé hier soir anthropologue urbain à la déroute.


Fruits de l'açaï.
Fruits de l'AÇAÏ 
Baies d'açaï 
L'AÇAÏ est un palmier gracile qui peut mesurer jusqu'à 20 mètres. Les fruits, souvent aussi nommés « açaï » au lieu de « baies d'açaï », sont rouge pourpre tirant sur le violet, et font de 1 à 2 cm de diamètre. L'açaï est un aliment très important pour les habitants d'Amazonie, où il est consommé depuis les temps pré-colombiens. (Wikipedia)


TEXTES ET PHOTOS DE CHARLY ET MICHEL©



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