dimanche 15 août 2010

CADIX : LE RETOUR !


CADIX : LE RETOUR !




Cet article commence à CADIX, Espagne
Le 4 juillet 2010
Mes coéquipiers sont (est) Edmée

CADIX
A Cadix, on récupère notre emplacement traditionnel. Pour une fois et malgré ou grâce à la fatigue, la prise de wharf se passe sans anicroche. Il faut bien sûr se reprendre à plusieurs fois et à plusieurs pour immobiliser Pamplemousse. La marge de manœuvre est faible et le balcon avant de Pamplemousse arrive à la même hauteur que la passerelle métallique de descente au wharf. En dépit de nos efforts pour tenir ce gros balourd et ses 15 mètres dans un emplacement de 13 mètres vers l'arrière, le balcon a tendance à venir voler des bisous à la passerelle dès qu’on a le dos tourné. Maquillage à refaire en permanence.

Toujours le même problème avec la marina, la place pourtant peu convoitée n’est libre que pour deux jours, après quoi il faudra déguerpir. Il y a de la place à ROTA, à 11 milles de là. Va pour Rota.


Le LEVANTE, ce vent violent qui souffle à plus de 30 nœuds tous les après-midi rend l’emplacement très inconfortable. Quel bonheur que nous soyons arrivés avant qu’il ne se déchaîne.

Teatro de FALLA
En traînaillant shopping faisant dans les ruelles de Cadix, le magnifique Teatro de FALLA attire appareil photo et caméra. Impossible à visiter. Il y a une session en cours. Un panneau interpelle l’œil aguerri d’Edmée toujours à l’affut des bons spectacles. Il tombe sur une pub pour une soirée-concours de danses internationales folkloriques. Nous achetons des billets. La séance se termine à 2 heures du matin. On ne va pas être frais pour prendre le large pour ROTA le lendemain.


Nous passons un temps infini à la gare pour prendre les billets de train pour SÉVILLE et MADRID puis retour pour ensuite prendre l’avion à Madrid direction Alger et Dellys, où nous attendent nos amis. L’Espagne retient son souffle. Son équipe est en demi-finale de la coupe du monde. Notre itinéraire est compliqué. Par bonheur, le préposé est très serviable et patient, comme l’est la file d’attente qui s’allonge derrière nous. Mais quelle bonne occasion d’expérimenter mon espagnol, saccadé comme un disque rayé.

Il faut faire un mail à Alice et Patrice, nos équipiers Calédo-Toulousain, qui devaient nous rejoindre à Faro, pour qu’ils changent leur programme. J’en profite pour leur donner les horaires de trains et d’autres informations.

Nous allons à vélo au théâtre Falla. Nous sommes largement en avance et avons de ce fait l’opportunité de voir et filmer l’arrivée de groupes folkloriques. L’intérieur du théâtre ne démérite pas de l’extérieur. Le spectacle est de grande qualité. Nous jugeons celui d’Indonésie en tête du classement. Notre verdict correspondra t-il à celui des juges ? Le résultat du concours paraîtra certainement dans la presse. On verra bien.


Deux heures du matin, dès que la foule de spectateurs s’est éclipsée avec les véhicules correspondants, les rues se vident. Nous enfourchons nos véhicules écologiques et silencieux. Tellement silencieux que rouler à travers les ruelles que nous avons connues si encombrées et bruyantes a quelque chose d’effrayant. Quelle chance que nous connaissions la ville comme notre poche car, s’il fallait interroger un quidam pour retrouver notre destination nous serions marron !


Au lever du jour, nous quittons la marina. Le vent est nul. Nous nous éloignons à peine d’un mille qu’un épais brouillard couvre le bateau. Il est si épais que je dois mettre le radar pour éviter le cas échéant une mauvaise rencontre. Edmée me hurle dans les oreilles. Ben là, je ramasse ! (j'en prends pour mon grade - note du traducteur) Inconscient, imprudent, négligent, insensible, futur assassin par mise en danger d’autrui-qui-plus-est-ton-épouse !

Son volume sonore a un avantage, je n’ai pas besoin de corne de brume. Un cargo filant à 20 nœuds ferait immédiatement route contraire pour éviter cet invisible et hurlant écueil.

A deux cents mètres de la marina de Rota, nous commençons à en deviner les abords à travers une lueur glauque.



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